(21-22 juillet) 2 jours sur 5 semaines consacrées à The City by the Bay, après coup, ça semble peu, surtout quand on garde l’impression qu’on pourrait y vivre un bout de temps sans en faire le tour. C’est d’ailleurs une idée qui est bien installée dans mes projets de jeune retraité, vivre ailleurs pendant plus longtemps qu’un touriste. J’y pense et San Francisco s’insinue très bien dans cette idée. Mais à ce moment, nous faisons un road trip en west et San Francisco est une étape. Bien sûr nous aurions pu y trouver de l’intérêt pour plusieurs jours, mais nous étions encore au début de notre périple avec encore une longue route à découvrir et puis, je suis certain que je reviendrai un jour.
Samedi matin, en sortant du métro en plein secteur commercial du centre-ville, on y était! Me semble qu’on aurait pas pu être ailleurs que là. On essaie de se situer dans la ville, de trouver des repères et puis on marche dans toutes les directions un bon moment et surtout, on regarde, on écoute, on sent la ville. San Francisco c’est le symbole de ce grand projet réalisé et je ne cesse de me répéter j’y suis, j’y suis!
Dans une grande ville comme celle-là, il y a tant à voir qu’il faut faire des choix et ne pas regretter ce qu’on a mis de côté en se disant ce sera pour la prochaine fois, sinon on repart frustré d’avoir manqué quelque chose, et ce n’était pas mon intention. Alors on s’est donné quelques points de chute pour nos déambulations sans s’obliger à rien. Je crois que l’inattendu apporte plus de plaisirs qu’un horaire trop bien rempli.
Nous sommes naturellement attirés par les musées d’arts, c’est ainsi qu’on s’est retrouvé quasiment sans effort, devant le San Francisco Museum of Modern Art (SFMOMA). On y a fait une belle visite enrichissante de découvertes surprenantes et même amusantes. Comme cette vidéo d’une espèce de téléroman tournée dans des décors de magasin IKEA, vraiment drôle de voir les clients ne saisissant pas trop ce qui s’y passe. À la fin on comprend qu’il s’agit d’une réflexion sur la surconsommation. Puis on y a vu aussi plein d’autres très belles choses qui nous ont nourris culturellement.
Pas très loin de là, il y avait l’étrange Contemporary Jewish Museum qu’on n’a pas visité, mais qui a attiré notre attention.
Pour aller un peu plus loin qu’à pied, on a utilisé les transports en commun avec une passe qui nous donnait accès à tous le réseau, les tramways, les trolleys, les autobus électriques ou diesels, le métro qu’on a pas pris pour rester dehors. On embarquait presque au hasard et on débarquait quand on voulait, selon ce qu’on voyait. On voulait voir le quartier japonais, on y est allé. Comme à la fameuse Coit Tower de laquelle on avait un super point de vue sur la baie et la ville. Et ces rues parcourues juste pour le plaisir de sentir le pouls de la ville, comme ce petit vidéo vous le suggérera peut-être.
C’est de la terrasse de la tour qu’on a aperçu le Golden Gate Bridge la première fois.